jeudi, juillet 31, 2003

L'humoriste du jour.

Ne digérant visiblement pas la possible mainmise des Kurdes sur Kirkouk, Abdullah Gul, le ministre des Affaires Etrangères turc a eu cet imparable argument : "En tant que voisin de l'Irak et à cause de son histoire, la Turquie est bien placée pour se permettre de donner des conseils aux Etats-Unis, a-t-il estimé. "Nous avons dirigé la région pendant des centaines d'années", a-t-il rappelé en faisant allusion à l'empire ottoman".

C'est vrai que vu les bons souvenirs que les Ottomans ont laissé chez leurs voisins, on se demande pourquoi les Arabes, les Assyriens, les Kurdes, les Arméniens ne les appellent pas à cor et à cri pour qu'ils viennent résoudre tous leurs problèmes.

Et puis pendant qu'ils y sont, ils pourraient intervenir aussi activement et efficacement que pour leur problème kurde - personne n'en doute - dans toutes les zones qui furent dirigées par les Ottomans, et où on n'attend qu'eux pour tout résoudre. Ils pourraient ainsi arbitrer :

- le conflit israélo-palestinien;
- le problème islamiste en Algérie et les relations arabo-berbères;
- les mauvaises relations de la Grèce avec la Macédoine ;
- les relations albano-serbe et par extension tout conflit dans les Balkans;
- etc.

Finalement on se demande pourquoi on aurait encore besoin de l'ONU.


'Stupidity, however, is not necessarily a inherent trait.'
Albert Rosenfield.

Concert de soutien à l'Institut kurde