mardi, juin 25, 2013

Le murmure des ruines



Sortie mercredi 26 juin de Le murmure des ruines, de Liliane de Kermadec :

Synopsis : Un camion de farine se perd dans le Caucase. Sevag, chauffeur de taxi, veut mettre cette aubaine à profit. Soghomon, réfugié de Bakou comme Zoya, est tourné vers l'avenir tandis qu'elle ne peut pas oublier la guerre et son mari porté disparu pendant la guerre. Pourtant c'est elle qui va avoir l'idée : il n’y a pas de boulangerie à Shushi, pourquoi ne pas récupérer la farine du camion et en ouvrir une. Araxia, directrice de l'école de musique et poète à ses heures, Arsiné, maîtresse d'école, Arsène, conservateur de musée et quelques autres habitants sont de la partie. Au milieu des préparatifs, une histoire d’amour naît entre Soghomon et Zoya. Soghomon voudrait refaire sa vie en même temps qu’il aide sa ville et son pays (le Haut-Karabakh) à se reconstruire. Ratchik, un gamin orphelin qui erre dans les ruines plus souvent qu'il ne va à l'école et fourre son nez partout, se glisse dans l'aventure. Il veut savoir ce qu'est une idée, comment on sait si on est amoureux et lui aussi veut une boulangerie. Comme la fabrication du pain, la musique fait revivre les ruines. Née de la fiction, la boulangerie entre dans la réalité. Avec l’école de musique, elle contribue à garder l’espoir et adoucir les solitudes dans cette antique petite ville en ruines qu’aucune guerre n’a encore réussi à rayer de la carte.
"En fait, j'ai eu un coup de foudre pour le Haut Karabakh parce que j'ai pu rencontrer et interviewer des gens de tous les milieux au moment des élections. Ils ne parlaient que d'indépendance et de liberté. Ils ne demandaient que la paix et la reconnaissance de leur pays. Ils voulaient exister. Ca ne pouvait que me plaire."

"La petite école de musique, toute neuve, -cadeau d'un arménien américain- jouait un rôle important au centre de la ville. C'était un des rares lieux de calme et de plaisir à Shushi à ce moment-là. Des professeurs plus ou moins improvisés, eux-mêmes noyés de chagrin, essayaient de faire oublier aux enfants les ruines et les larmes grâce à la musique." 
Liliane de Kermadec

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