mardi, mai 28, 2013

Polluting Paradise



Sort demain en France, Polluting Paradise, de Fatih Akin.


Synopsis : En 2006, Fatih Akin tourne la scène finale de son film "De l’autre côté" à Çamburnu, village natal de ses grands-parents au nord-est de la Turquie, où les habitants vivent depuis des générations de la pêche et de la culture du thé, au plus près de la nature. Il entend alors parler d’une catastrophe écologique qui menace le village : un projet de décharge construit dans un mépris total de l’environnement et contre lequel s’élèvent le maire et les habitants. Il décide de lutter par ses propres moyens. Pendant plus de cinq ans, il filme le combat du petit village contre les puissantes institutions et témoigne des catastrophes inéluctables qui frappent le paradis perdu : l’air est infecté, la nappe phréatique contaminée, des nuées d’oiseaux et des chiens errants assiègent le village. Pourtant, chaque jour, des tonnes d’ordures sont encore apportées à la décharge…. "Polluting Paradise" est à la fois un portrait remarquable de la population turque des campagnes, et un émouvant plaidoyer pour le courage civique.

Fatih Akin :
Les gens du village sont les vrais protagonistes." 
"Nous avons très vite compris qu’il fallait toujours être tout de suite sur place dès que quelque chose survenait. Le photographe du village, qui avait dès leurs débuts couvert les protestations, a été comme un don du ciel pour nous. On lui a rapidement appris à se servir d’une caméra et on l’a envoyé filmer. J’ai donné la plupart de mes instructions de réalisation par téléphone. (...) Au fil du temps il a tellement progressé que ses prises s’articulaient parfaitement avec celles de mon chef opérateur de longue date." 
Un jour, j’ai demandé une autorisation de tournage à l’intérieur de la décharge car je n’avais jusqu’alors filmé que l’extérieur. On m’a conseillé de ne montrer que le point de vue des villageois, mais il était clair pour moi que le film serait plus complexe et raconterait davantage de choses sur la Turquie si la partie adverse avait également droit à la parole."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Concert de soutien à l'Institut kurde