lundi, mai 21, 2007

Salahaddin

Les fameuses tombes



sur la route au dessus de Salahaddin






Citadelle de Salahaddin

Le lendemain expédition à Salahaddin. Le taxi s’arrête devant l’hôtel Midya et demande s’il y a de la place. Il revient en disant que non et c’est en faisant demi tour qu’il se fait stopper par les peshmergas, qui l’engueulent en alléguant qu’il n’avait pas le droit de s’arrêter et de passsr par là (les plots de sécurité signalaient la présence d’une réunion d’officiels, et donc d’un dispositif de sécurité. Le chauffeur proteste, comment pouvait-il le deviner. On sort du taxi, je me mêle à la conversation en riant (parce qu’en fait les regards des peshmergas se donnaient beaucoup de mal pour être sévères mais étaient très amusés), Roxane se marre, finalement ils laissent partir le chauffeur et nous amène à l’hôtel où d’un seul coup, miraculeusement il y avait de la place. Bon c’est plus une caserne à peshmergas qu’un hôtel disons qu’il n’y a que 5 chambres, et on croise toute la journee des peshmerga en uniforme avec FM ou en maillot Marcel. Certains dorment tout habilles dans leur chambre, ou ils ont meme des appareils de musculation dans leur chambree. C est aussi la premiere fois de tout le voyage que Roxane dort habilee dans son lit et moi comme elle avec le keffieh etale sur la taie d oreiller tant la literie est douteuse. Premiere fois de ce voyage pas de tous les autres... C est fou le nombre d usages pratique que l on trouve a un keffieh ! Le soir, il y a un jardin avec musique, bière et kebab. Comme c est juste en face du PDKI, on comprend que le coin est hautement securise... c est a dire une cible ideale pour les voitures suicide. En fait c est le genre d endroit que j adore et ou je me sens totalement chez moi et Roxane est bien e mon avis. Je me souviens y être passée en 94, car le jardin n’a pas changé (l’hôtel non plus, sauf qu’il y a un peu plus d électricité et d’eau mais avec coupures).

Comme perosnne ne semble connaître la Citadelle et nous envoie vers Hewlêr, on va voir Ibrahim Hassan, le chef du PDK qui nous fait les laisser-passer et nous trouve un taxi. Journée comme on les aime, à crapahuter en plein soleil, photo, relevés, prises de notes, dans la montagnes, avec un paysage de montagnes et de champs de poivrier. Il fait plus chaud depuis le matin, on sent que l’été est déjà là.

PHOTOS SANDRINE ALEXIE NON LIBRES DE DROIT

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