jeudi, octobre 07, 2004

Al-Yawar voudrait-il chausser les bottes de Milosevic ?



"Ghazi al-Yawar, e président intérimaire d'Irak, a déclaré dans une interview sur al-Arabia TV, que demander un référendum pour le droit à l'autodétermination au Kurdistan sera considéré comme un acte de trahison nationale des Kurdes contre l'Irak et pourrait être réprimé par la force.

Il est même allé plus loin en insistant sur le fait qu'il y avait une réelle liberté d'opinion en Irak mais que cela ne signifiait pas qu'il faille permettre aux gens de parler de séparation et de sécesion. "Nous ne pouvons accepter cela, a-t-il ajouté, et nous le rejetterons de toutes nos forces."

ça rappelle de sempiternels discours sanglants...

Dans le même temps, des familles kurdes fuient l'Irak sunnite.

Dans le même temps, des Kurdes de Syrie sont enlevés et torturés à mort par les services syriens, tel
"Hanan Bakr Deeko, père de 10 enfants, qui avait disparu le 16 septembre, enlevé par les services secrets syriens d'Alep. (...) Six jours plus tard, M. Deeko a été rendu mort à sa famille. (...) Son corps présentait des marques de tortures, des blehématomes sur sur le cou, les pieds, le dos, et des traumatismes osseux." (afp).

Toutes ces nouvelles peuvent faire comprendre quel avantage offrirait un Etat kurde (fédéral ou non) : un abri politique où chaque Kurde serait assuré de n'y pas vivre en citoyen de seconde ou de dépendre de la bonne-mauvaise volonté de ses gentils voisins.

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