jeudi, août 07, 2003

Le président de la Ligue Arabe, Amr Moussa, a estimé, au sujet du nouveau conseil de présidence en Irak, qu'il eut mieux valu des élections, que cela aurait donné à ce conseil "plus de pouvoir et de crédibilité".

C'est sûr, comme le fait remarquer Thomas Friedman, que le nombre des dirigeants de la Ligue Arabe qui ont été élus démocratiquement et en toute régularité est si majoritairement écrasant, qu'ils savent de quoi ils parlent. Au lieu de s'échauffer pour une éventuelle partition de l'Irak la rue arabe ferait mieux de porter son énergie contre les gangsters qui la dirigent. Mais il est vrai que pleurer à distance sur la Palestine ou sur les Bagdadis bombardés permet d'éviter quelques remises en question trop inconfortables.

Concert de soutien à l'Institut kurde