mardi, juin 18, 2002

Adana

17 mai. Adana, 21 heures.
Ville moite, douce, mais pas trop chaude. Par contre, si les villes estivales en Syrie sont noires de monde, en Turquie tout le monde rentre au poulailler après 20 heures. Ils doivent passer leur vie devant la television. C'est quand même un peuple pantouflard et les Kurdes prennent le pli, on dirait, couvre-feu ou pas couvre-feu.Et pour commencer le trip touristique, on va manger un Adana kebab à Adana. D'ailleurs il ne semble pas y avoir d'autres variétés dans ce Yilmaz Usta Kebap Salonu. Ça plus deux salades de tomates dont la différence semble être dans la coupe des tomates : une en cubes, une en purée.
Adana: 18 juin.10h35.
Petit-déjeuner sans café. Ça commence bien. Hôtel tres bien, douche, sechoir, clim' mais pas de café. Alors qu'on a pu en boire à volonte dans bien des hotels minables. C'est ça la philosophie qu'on est sensées chercher en voyage : que rien n'est jamais parfait. Pas pour en tirer une quelconque sagesse a mon avis, simplement parce que le genie du voyage est facetieux.Toujours cette chaleur moite mais supportable, pas comme l'horrible touffeur qui nous attend. Ici ils sont tous a regarder le foot. Du coup les réseaux des portables sont parfois saturés. Si la Turquie gagne encore ça va être dur de téléphoner.14h45. Arrivée à Antioche. La ville semble toujours aussi charmante qu'il y a dix ans. Temps agréable, vent doux. Beaucoup de Chrétiens, apparemment.Belle ville encastrée dans des montagnes de légende. La découpe des minarets dans le ciel si impeccablement bleu, les pins, les palmiers, les mimosas, le blond des pierres, les terrasses et les cours dans les rues étroites, tout dit qu'ici nous sommes en Syrie. D'ailleurs Alep est si proche, si présente sur les panneaux à l'entrée de la ville. Les gens sont aussi différents des Turcs. Ils ont un abord moins sérieux, plus amical, plus nonchalant.

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